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PÈLERINS COMME LES BERGERS DE BETHLEEM
« L’Enfant dormait et ses parents le regardaient comme seuls des parents
peuvent regarder leur enfant. »
10h45 :rendez-vous devant l’église de Chantonnay
11h eucharistie à l’église de Chantonnay
12h15 :accueil dans la salle de l’ASSEMBLEE.....chacun apporte une décoration de
Noël pour donner un air de fête à la salle et chacun fabrique un petit cadeau :
marque-page décoré,boule de noël décorée,petit personnage en papier à accrocher,photophore,étoile décorée.....................
Point météo autour de la table au cours du repas.....
REPAS DE FÊTE : les bûches apportées pourraient servir pour le déssert et pour
le goûter....
DETENTE selon les besoins de chacun.
CHANT : « je voudrais marcher aux côtés de mon Seigneur »
Mettons-nous en route avec les BERGERS.....qui veut être berger ? qui veut être
un mouton ?nous allons rencontrer l’Enfant nouveau-né,l’AGNEAU de DIEU
Après cette démarche à la crèche nous disons chacun : « OUI C’EST L’AGNEAU
DE DIEU ! DIEU AVEC NOUS »
Devant la crèche chacun est invité à dire ce qu’est Noël pour lui......
nous chantons Noël
ECHANGE DES CADEAUX avec un petit jeu « maison »
Nous fêterons les anniversaires de Denis C,Marie-Jeanne,Maëlan
Colette et Thérèse
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La Parole:
Nous les bergers, nous n’avons pas voix au chapitre.
Les scribes et les pharisiens n’ont pour nous qu’un regard de mépris. Il paraît que nous sommes voleurs et malhonnêtes, que nous ne respectons pas les commandements de la Loi de Moïse.
Je ne vais jamais à la synagogue de Bethléem mais je suis sûr qu’on ne m’y laisserait pas entrer. Pourquoi ? Parce que c’est ainsi ! Depuis toujours les bêtes sont des bêtes et les pauvres sont traités comme tous les pauvres, rejetés, écartés, mis en marge.
Ma vie se déroule aux abords des pâturages, les brebis et mon chien sont ma compagnie habituelle et je m’endors sous les étoiles. Au long de nuits sans sommeil, il m’arrive de me poser des questions : pourquoi sommes nous marginalisés ? pourquoi ne puis-je pas porter de beaux habits ? pourquoi la vie est-elle si difficile pour certains ? Parfois aussi, lorsque les étoiles brillent et que la nuit est douce, je suis en paix, j’oublie ma tunique déchirée, mes pieds meurtris, le froid qui perce les os ou la chaleur qui dessèche. C’est comme si Dieu était proche de moi, à mes côtés, qu’il me soutenait et me consolait. C’est lui qui devient mon berger.
Cette nuit-là pourtant fut différente. Une voix traversa le silence, douce et claire à la fois, audible et mystérieuse. Les brebis restaient blotties les unes contre les autres. La voix à nouveau se fit entendre. Elle parlait de naissance et de pauvreté, de gloire et de paix. Comme une caresse sur une joue qui n’en a jamais reçu. Jamais je n’avais senti Dieu aussi proche, tendre, bienveillant.
Et me voici à Bethléem avec mes amis bergers. Pourquoi sommes-nous allés jusque là ? Poussés par le désir de quitter notre quotidien, de changer de vie ? Quoi qu’il en soit, avec mes compagnons, je me suis retrouvé devant un nouveau-né, tendrement déposé dans une mangeoire, aussi petit, pauvre et nu que n’importe lequel de mes agneaux. Et je n’ai pu m’empêcher de penser, « C’est l’agneau de Dieu ». Un silence paisible régnait dans l’étable. L’enfant dormait et ses parents le regardaient, comme seuls des parents peuvent regarder leur enfant. L’amour du Très-Haut était en quelque sorte perceptible, un amour tellement différent de ce que nous imaginons !
En rentrant chez moi, j’étais moi aussi différent. Pourquoi la vue de cet enfant a-t-elle changé ma vie à ce point ? C’est comme s’il m’avait soufflé dans le creux de l’oreille que j’étais « fils de Dieu », aimé par le Père de tous les hommes. Une lumière nouvelle guidait mes pas. Je ne pouvais m’empêcher de garder tout cela dans mon cœur. Tout était pareil, mais tout était nouveau. Impossible d’oublier cette nuit de grâce qui a transformé ma vie. Oui, je le crois, depuis ce jour, « Dieu est avec nous ! »
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