Ce qui fait mal
Amis lecteurs, La violence : en parler ou pas? Voilà un sujet abrupt, et bien peu aimable pour commencer l’année, pensez-vous peut-être ! Et pourtant, il nous est apparu important d’y consacrer un numéro spécial.
La violence – comprise comme toute atteinte, physique ou psychologique, à l’intégrité de la personne – rôde autour du handicap.
Parce que le handicap, qu’il soit de naissance ou issu d’un accident, d’une brisure intérieure, est lui-même une violence.
Mais aussi parce que les personnes handicapées subissent parfois violence dans notre société : violence du regard, du rejet, de l’avortement ; violence des projets d’ouverture à l’euthanasie. Enfin, parce que des personnes, du fait de la maladie ou du handicap, sont parfois acteurs d’une violence non maîtrisée qui ébranle l’entourage.
La violence déshumanise et défigure ; elle enferme et exclut à la fois. La violence ne supporte aucune complaisance.
Mais la violence est humaine : elle est aussi cette part d’ombre en chacun de nous, signe de notre fragilité ou de notre blessure. La reconnaître en vérité, c’est commencer à la transformer. Mettre des mots, chercher des réponses, cheminer vers le respect, c’est déjà faire reculer la nuit. Qui sait, peut-être, se manifestera la tendresse de Dieu ?
Dans l’Espérance née de Noël, la rédaction vous adresse tous ses vœux de force et de paix pour cette année.
Cyril Douillet
Ombres et Lumière n°197
"L’opposé de la violence, c’est la tendresse"
La violence, qui semble inhérente à l’humain, est-elle une fatalité ? Pour Jean Vanier, fondateur de l’Arche, en sortir est un chemin spirituel, à emprunter pas à pas. A la suite de Jésus.
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