20110406

« Pèlerins comme Simon de Cyrène »


Rencontre Foi et Lumière du 17 avril à Cholet

« Pèlerins comme Simon de Cyrène »

Nous sommes attendus pour la célébration  de 10 h 30 à l’église sainte Bernadette. Des places nous sont réservées. Les personnes de l’aumônerie de Phare nous accompagnerons pour la célébration. Ce sont les amis de Laurent qui participent avec lui à cette aumônerie. Ils viendront partager le verre de l’amitié à l’issue de la célébration. Nous passerons la journée dans une salle au sous-sol de l’église, à droite. (Marie-Jeanne et Geneviève nous guideront).
Il serait bon que chacun porte la coquille distribuée en début d’année pour être reconnu par les paroissiens comme étant membre de communauté Foi et Lumière.

Nous serons le jour des rameaux, pensez à emporter « rameaux » et fleurs si vous avez. Ils serviront pour notre temps de partage. Ceux qui en ont peuvent penser à ceux qui n’en auraient pas !!!

Nous prendrons le temps nécessaire au déjeuner puis petite ballade dans un parc proche de la salle, si la météo est bonne et si l’horloge n’avance pas trop vite .

Temps de partage qui commencera par les infos : Journée du 8 mai : Préparation de silhouettes ;;; chant des 40 ans ;à voir avec Gilles .
                                                                                Journée avec Foi et Vie
                                                                               Mini camp Bellefontaine….etc

Pour partager nous nous poserons ces questions :
- Comme Simon, nous avons parfois des croix lourdes à porter. Comment Foi et lumière m’aide à porter ces croix ?
- Comment pouvons-nous, nous aider les uns les autres, à porter ces croix ?

Nous fêterons les anniversaires de Gilles et de Colette et ?????
Le goûter peut être de la brioche « pâquaude « accompagnée de …….

                                                   Marie-Jeanne, Geneviève, Marie-Jo et Catherine

PS : Gilles, merci de prendre ton aube
        Denis et Marie-Gabrielle, vous serait-il possible d’emporter quelques vêtements qui évoquent le pays de Jésus ?
      MERCI à VOUS
Clic dans l' image  pour le chemin de croix

La parole du mois
Cette année-là, j’avais fait le déplacement depuis Cyrène jusqu’à Jérusalem.
Il y avait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de me rendre à la Ville Sainte en pèlerinage.
 Déjà la côte africaine disparaissait à l’horizon et, sur le bateau, nous nous sommes mis à chanter des psaumes pour nous préparer à célébrer la Pâque sur la montagne de Sion.
 Ma femme et les deux petits, Alexandre et Rufus, m’accompagnaient en pensée.
Une forte tempête et des vents contraires perturbèrent notre voyage.
Allions-nous pouvoir arriver à temps ? Tous, nous nous sommes mis à invoquer le Tout-puissant, « Seigneur, toi qui connais nos pensées profondes, que ta volonté soit faite ». Nous avons échappé à la tornade mais
nous sommes arrivés trop tard pour célébrer la Pâque et manger l’agneau pascal.
 Nous étions d’ailleurs dans un drôle d’état, sales, fourbus, comme si nous revenions des champs. Bon, il nous restait la possibilité de nous rendre au Temple et de remercier Dieu d’avoir échappé aux grandes eaux
de la mer, comme nos ancêtres autrefois lorsqu’ils passèrent la mer Rouge.
Dans les ruelles de la ville, c’était la foule des grandes fêtes, mais cette année- là il y avait une atmosphère spéciale. On venait de condamner à mort un galiléen dont on parlait beaucoup depuis quelques mois : un certain Jésus, originaire de la petite bourgade de Nazareth.
Son nom n’était pas inconnu au pays, mais nous n’en savions guère plus.
 Et voilà qu’en route vers la synagogue des Cyrénéens, nous sommes tombés nez à nez avec le cortège des Romains. On emmenait ce Jésus pour être crucifié. Impossible de continuer plus loin tant la foule était dense. Décidément, notre pèlerinage allait être complètement raté.
J’étais furieux de cette affaire de faux prophète condamné par nos chefs.
Tout à coup un officier romain m’interpella, d’abord en latin, puis comme je ne comprenais pas, en grec. Avec force gestes, il m’ordonna de porter la croix du condamné et de marcher derrière lui. J’aurais voulu fuir. Qu’auraient pensé ma femme, ma famille, mes voisins en me voyant là ? Moi, un homme bien, connu à Cyrène pour sa position et ses relations, obligé de porter secours à un vulgaire agitateur, condamné pour des idées subversives et son mépris de nos traditions les plus sacrées ! Impossible de m’enfuir.
Les soldats ne me laissèrent pas le choix. Je me suis alors tourné vers le condamné. Il était épuisé, affaibli, défiguré, comme mort. Dans ses yeux, aucune violence, aucune haine, mais au contraire une immense bonté et
une douceur comme je n’en ai jamais vue. Mes yeux se mouillèrent de larmes et sans comprendre je me suis mis à le suivre en portant sa croix.
Durant le parcours, c’est étrange, je revoyais ma vie passée, mes appuis, mes soucis, mes préoccupations. Ma vie m’apparaissait bien futile, vaine, vide ! Je me suis mis à regretter le passé. Je demandai pardon à Dieu et aux hommes pour la dureté de mon coeur. Arrivés au Golgotha, les soldats m’ont fait signe de partir et je n’ai pas demandé mon reste.
 Mais en moi, quelque chose était changé. Non, je n’étais plus le même. Je voulus en savoir plus sur cet homme. Ses disciples affirmaient qu’il est vivant. Je les ai rejoints. C’est lui le Vivant qui m’a fait passer à une vie nouvelle.
Aujourd’hui, je suis chrétien. Je crois que, après ma mort, je ressusciterai avec lui et maintenant déjà je vis de sa résurrection.
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Pour prier
Seigneur Jésus,
En prenant le chemin de Jérusalem pour y mourir,
tu nous invites à entrer dans ta Pâque.
Donne-nous de marcher à ta suite vers la lumière de la vie.
Toi qui règnes pour les siècles des siècles.

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La prière d’un pauvre
Jésus, je veux marcher à tes côtés.
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