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Notre Père par Toni77



Notre Père (méditation) par leahparbui12


NOTRE PERE
Mais, tu m'as appelé... !
— Appelé ? Je n'ai appelé personne. Je prie...
— Notre Père qui est aux cieux...
— Ah !!! C'est encore toi ?
— Comment ?
— Tu m'as appelé ! Tu as dit : Notre Père qui es aux cieux . Me voici. Que puis-je faire pour toi ?
— Je n'ai pas voulu appeler. Je prie. Je dis le Notre Père tous les jours, je me sens bien de le faire. C'est comme accomplir un devoir. Et je ne me sens pas bien si je ne le fais pas.
— Mais comment peux-tu dire Notre Père, sans penser que tous sont tes frères ? Comment peux-tu dire Qui es aux cieux si tu ne sais pas que le ciel c'est la paix, que le ciel c'est l'amour pour tous ?
— C'est que réellement je n'y avais pas pensé.
— Mais... Continue ta prière.
— Que ton Nom soit sanctifié...
— Attends un peu ! Que veux-tu dire par là ?
— Je veux dire... Je veux dire... ce que ça veut dire, comment puis-je le savoir ? C'est simplement une partie de la prière !
— Sanctifié veut dire reconnu comme vrai père, qui donne vie à tout être, qui est digne de respect, saint, sacré..., qui met toute sa confiance en moi et non dans les compagnies d'assurance du monde.
— Maintenant, je comprends. Mais je n'avais jamais pensé au sens du mot SANCTIFIÉ.
— Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel...
— Es-ce que tu parles sérieusement ?
— Bien sur ! Pourquoi pas ?
— Et que fais-tu pour que cela se fasse ?
— Comment, qu'est-ce que je fais ? Rien ! C'est une partie de la prière... Mais, à propos, ce serait bien que tu aies un peu le contrôle de ce qui arrive au ciel et sur la terre aussi.
— Est-ce que j'ai un peu le contrôle de ta vie ?
— Eh bien... Je vais à l'église !
— Ce n'est pas cela que je demande ! Et la façon dont tu traites tes frères humains, la façon dont tu dépenses ton argent, le temps que tu accordes à la télévision, à Internet, les publicités que tu poursuis, et le peu de temps que tu me consacres ?
— S'il te plait, arrête tes critiques !
— Excuse-moi. Je pensais que tu me demandais que ma volonté s'accomplisse. Si cela devait se faire... Que faire avec ceux qui prient et acceptent ma volonté, le froid, la chaleur, la pluie, la nature, la communauté...
— C'est vrai, tu as raison. Je n'accepte pas ta volonté, puisque je me plains de tout : si tu envois la pluie, je veux le soleil, si j'ai le soleil, je me plains de la chaleur, s'il fait froid, je continue de me plaindre, je demande la santé, et je n'en prends pas soin, je me nourris mal, je mange peu ou je mange trop...
— C'est bien de le reconnaître. On va travailler ensemble, toi et moi. On va avoir des victoires et des défaites. J'aime ta nouvelle attitude.
— Écoute, Seigneur... Il faut que je finisse maintenant. Cette prière prend beaucoup plus de temps que d'habitude...
— Je continue : Donne-nous notre pain de ce jour...
— Arrête ! Me demandes-tu du pain matériel ? L'homme ne vit pas de pain seulement, il vit aussi de Ma Parole. Quand tu me demandes du pain, souviens-toi de tous ceux qui n'en ont pas. Tu peux me demander ce que tu veux, considère-moi comme un Père aimant ! Maintenant, je m'intéresse à la suite de ta prière...
— Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé...
— Et le frère (ou la soeur) que tu méprises ?
— Seigneur ! Il m'a trop critiqué, et ce n'était pas vrai. Maintenant, je n'arrive plus à lui pardonner. J'ai besoin de me venger...
— Mais... Que veux-tu dire alors dans ta prière ? Tu m'as appelé et je suis là. Je désire que tu sortes d'ici transformé. J'aimerais que tu sois honnête. Mais ce n'est pas bon de porter le poids de la colère dans ton coeur. Tu comprends ?
— Je comprends que je me sentirais mieux si je pouvais me venger...
— Non ! Tu vas te sentir moins bien. La vengeance n'est pas si bonne qu'elle le paraît. Pense à la tristesse que tu vas provoquer, pense à ta tristesse actuelle. Je peux changer tout pour toi. Il suffit que tu le désires vraiment...
— Tu peux ? Et comment ?
— Pardonne à ton frère; et tu pourras goûter à mon pardon. Tu seras soulagé...
— Mais, Seigneur ! J'en suis incapable!
— Alors, ne dis pas cette prière... !
— Tu as raison ! Je voulais simplement me venger, mais ce que je veux vraiment c'est la paix ! Alors, ça va, je pardonne à tout le monde, mais viens à mon aide ! Montre-moi le chemin à suivre.
— Ce que tu demandes est merveilleux ! Je suis heureux avec toi... Et toi, comment te sens-tu maintenant ?
— Bien, vraiment bien ! À vrai dire, je ne m'étais jamais senti aussi bien... Cela fait du bien de parler avec Dieu...
— Maintenant, finissons la prière. Continue...
— Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du mal...
— Excellent ! Je vais le faire, mais ne te mets pas dans des situations où tu peux être tenté.
— Et maintenant, que veux-tu dire par là ?
— Cesse de marcher en compagnie de personnes qui te conduisent à participer à des affaires sales, cachées... Abandonne la méchanceté, la haine. Tout cela conduit vers des chemins trompeurs... N'utilise pas tout cela comme des sorties d'urgence...
— Je ne te comprends pas !
— Bien sûr que tu comprends ! Tu as fait cela plusieurs fois avec moi. Tu prends des chemins erronés et puis tu cries au secours.
— J'en suis honteux, Seigneur, pardonne-moi !
— Évidemment, je te pardonne ! Je pardonne toujours à celui qui est disposé à pardonner aussi. Mais quand tu m'appelleras de nouveau, souviens-toi de notre conversation, pense aux paroles que tu me dis ! Finis ta prière maintenant.
— Finir ? Ah, oui, AMEN !
— Et que veut dire. Amen ?
— Je ne sais pas. C'est la fin de la prière.
— Tu diras AMEN quand tu acceptes ce que je veux, quand tu es en accord avec ma volonté, quand tu suis mes commandements, car AMEN veut dire AINSI SOIT-IL , d'accord avec ce que l'on vient de dire...
— Merci, Seigneur de m'apprendre cette prière, et maintenant, merci aussi de m'en donner l'explication...
— J'aime tous mes enfants, et je préfère ceux qui veulent sortir de l'erreur, qui veulent se libérer du péché. Je te bénis ! Reste dans ma paix !
— Merci, Seigneur ! Je suis heureux de savoir que tu es mon AMI !

Réalisé par Nicole Coutu 16 Mars 2008 Texte et image prise sur le net


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Liens vers le "Notre Père" :
Notre Père (Monseigneur Albert Decourtray)
Notre Père (un jociste)
Notre Père (Jean Grosjean)
Notre Père (Jésus de Nazareth)
Notre Père (Columba de Jesus Estrada - missionnaire)
Notre Père (Communauté de Pointe à Pitre)
Notre Père (Hilaire Léonard-Etienne)
Notre Père (Aumonerie des jeunes)
Notre Père (commenté)
Notre Père de l'enseignant
Notre père, rouvre mon coeur (Maude-Elise Collin (12 ans))
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Le BAPTÊME
Témoignage : 


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Chaque mois, pendant un an, Jean Vanier nous fait entrer dans sa prière du « Notre Père », commenté pas à pas depuis les tout premiers mots, «Notre Père... », jusqu'à «Car c'est à toi qu'appartiennent le règne la puissance et la gloire».


La demeure cachée 
du Dieu des Cieux


« NOTRE PÈRE QUI ES AUX CIEUX. » 
Les Cieux sont la demeure de Dieu. C'est là où Dieu est avant la fonda-tion du monde. Les Cieux ne sont donc pas un lieu fait d'air, d'étoiles et de planètes. Il est le Dieu caché dans sa Création. Il est partout. Il porte tout l'univers. Le prophète Jérémie (14,9) dit à Dieu:« Tu es en nous », car chaque être humain est créé à l'image de Dieu et fait par Dieu.

Dieu demeure d'une façon nouvelle dans la chair humaine, car le Verbe s'est fait chair. Jésus est devenu ainsi le frère de tout homme et toute femme. Nous sommes tous de la même chair. Son corps est devenu le Nouveau Temple de Dieu, les Cieux de Dieu.

Nous aussi, nous sommes appelés à devenir le Temple de Dieu. « Celui qui mange mon corps et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. » (Évangile de Jean, chap. 6) « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole et mon Père l'aimera, et nous viendrons vers lui et nous nous ferons une demeure chez lui.» (Jean, chap.14)

Les Cieux sont alors mon cœur. Père, tu résides en moi comme chez un ami, comme chez un enfant bien-aimé. Tu te ré-jouis de chacun de nous. Tu vois en chacun le visage de ton fils unique et bien-aimé.

Père, Papa, tu es en moi et moi en toi. Je peux me cacher en toi, me reposer en toi, vivre dans tes bras. « Je voudrais que mon cœur soit un lieu de repos pour toi. Je veux t'aider, mon Dieu, à ne pas t'éteindre en moi », écrit Etty Hillesum.

Voici, je me tiens à la porte (de nos « cœurs), et je frappe [dit le Seigneur). Si quelqu'un m'entend et ouvre la porte, j'entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et lui près de moi. » (Apocalypse, chap. 3)« Je te bénis Père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux intel-ligents et aux puissants et de l'avoir révéléaux tout-petits. » (Luc, chap. 10) Dieu dit àIsaïe: « Je suis haut et saint dans ma de-meure et je demeure aussi dans les humi-liés et les désemparés. » (Isaïe, chap. 57) Saint Vincent de Paul disait: « Les pauvres sont nos maîtres. » Dieu des Cieux se cache là, si humblement, si pauvrement, si divine-ment. Nous le découvrons dans ces pauvres qui sont nos maîtres. .
(A suivre)



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